Josianne Berthiaume, moteur de changement 

Chez Englobe, nous croyons vivement qu’il faut évoluer sans cesse et sur tous les plans. C’est ce qui nous a donné l’idée de tracer le portrait et de raconter le parcours de Josianne Berthiaume. À 21 ans, elle est la première opératrice de machinerie lourde à faire partie d’une de nos équipes et pour nous, elle représente une source d’inspiration.

La machinerie, c’est dans son ADN !

« Certains aiment une couleur en particulier, moi, ça a toujours été la machinerie lourde. »

Josianne a choisi un métier qui peut en étonner plus d’un, mais pour elle, rien n’était plus naturel. Cette véritable passion, elle l’a héritée de son père, propriétaire-fondateur d’une compagnie de déneigement et de terrassement. Oubliez vélos et balançoires… À l’âge de 7 - 8 ans, elle était déjà au volant d’un tracteur. Les machines la fascinent et font littéralement partie de sa vie. La vocation de Josianne s’est donc révélée très tôt et elle a opté sans hésiter pour faire ses études comme opératrice de machinerie lourde tout en poursuivant son travail dans l’entreprise familiale.

Chez Englobe, le courant passe

Son diplôme en poche, Josianne s’est jointe à notre équipe de Saint-Henri-de-Lévis et c’est un peu ce même esprit de famille qu’elle y a retrouvé. Dès son arrivée, elle s’est sentie bien accueillie. Tous les opérateurs étant beaucoup plus âgés qu’elle, ils l’ont d’emblée prise sous leurs ailes. Elle aime l’ambiance d’autant plus qu’avec son bagage et sa personnalité d’entrepreneure, elle a acquis une grande maturité et préfère travailler avec des gens d’expérience.

L’esprit de solidarité et d’initiative qui règne chez Englobe résonnait bien avec ses valeurs. Nous sommes optimistes de nature. Elle aussi. Mais ce qu’elle apprécie le plus au sein de notre équipe, c’est tout d’abord qu’elle puisse profiter d’une grande liberté. Indépendante comme elle est, on devine que ça lui plaît. Ici, tout le monde doit accomplir ses tâches, mais chacun peut les mener à sa manière dans un cadre sécuritaire. De plus, son emploi du temps n’est pas routinier et ses journées se suivent sans se ressembler. Elle œuvre sur un site de composte avec des matières végétales souvent différentes. Il faut donc adapter sa façon de travailler à chaque chargement, ce qui rend son quotidien stimulant et riche en nouveaux défis.

Devenir une source d’inspiration

Dans cette profession, les femmes se font encore rares. Quand elle a effectué son DEP, sur une cohorte d’une soixantaine de personnes, elles n’étaient que deux étudiantes. Pourtant, Josianne croit qu’avec le temps, elles seront de plus en plus nombreuses.

« Il faut suivre son instinct, sa passion et ne pas s’arrêter à ce que le monde pense. Moi j’ai appris à ne pas me laisser influencer par l’opinion des autres. »

Parmi ses motivations, elle souhaite notamment changer l’image de la profession et mettre de côté les clichés. Dans ce métier, seule la compétence compte, qu’importe qui est derrière le volant. Josianne souhaite ouvrir la voie, tracer le chemin pour les futures générations de femmes et inspirer les plus jeunes. Le conseil qu’elle leur donne, c’est de s’imposer : il faut avoir du caractère pour se faire respecter. Ensuite, comme elle nous le confie, tout va bien.